Économique
Retour13 février 2023
Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca
Forex en difficultés financières : pas de danger pour Amos
L’entreprise sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers
©gracieuseté - Forex Amos
Le syndicat Unifor, qui représente les 160 travailleurs syndiqués de l’usine Forex à Amos, se dit peu inquiété par les déboires financiers de l’entreprise en ce qui concerne l’avenir de l’usine locale.
Selon le directeur du syndicat Unifor pour le Québec, Daniel Cloutier, le fait que Forex se soit placé sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers ne menace pas le maintien des activités à l’usine.
« C’est sûr qu’il y a de l’incertitude, mais l’opérateur de la faillite (Price-Waterhouse-Cooper Inc.) nous a mentionné qu’il n’était pas question d’interrompre les activités dans les usines de l’entreprise. Ce que nous avons appris est qu’il s’agit surtout d’une question de restructuration de la dette et des questions en lien avec les actionnaires actuels, ce qui n’influencerait pas le fonctionnement des usines. Nous allons suivre la situation de près, mais, pour l’instant, nous ne croyons pas que ceci aura un effet négatif à long terme », a expliqué Daniel Cloutier.
Le 7 février dernier, l’entreprise Forex s’est placée sous la Loi sur les arrangements avec les créanciers, ce qui inclut ses installations d’Amos, Ferme-Neuve et Mont-Laurier, ainsi que sa nouvelle usine située à Wawa, en Ontario.
L’usine d’Amos fabrique, à partir de peuplier faux-tremble et de bouleau blanc, des panneaux de lamelles orientées (OSB) destinés au milieu de la construction.

©Gracieuseté - Unifor
En tournée provinciale dans le secteur d’Amos, le directeur d’Unifor au Québec, Daniel Cloutier (à droite), se dit peu inquiété par les déboires financiers de Forex en ce qui concerne l’avenir de l’usine de panneaux OSB d’Amos.
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